L’Alaskan Klee Kai (AKK en abrégé) est une race de chien encore relativement récente originaire des États-Unis. Le nom « Klee Kai » vient d’une langue inuite et peut être traduit par « petit chien ». Parmi les ancêtres de ce chien énergique figurent des chiens de traîneau nordiques comme l’Alaskan Husky, dont il a notamment hérité un grand besoin de se dépenser.
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L’Alaskan Klee Kai ressemble comme deux gouttes d’eau à un husky en format miniature.
L’Alaskan Klee Kai ressemble à s’y méprendre à un husky en version miniature. On ne peut en effet s’empêcher de le comparer à ses ancêtres de taille plus grande, l’Alaskan Husky et le Husky de Sibérie. Une seule différence notable le distingue de ce dernier : sa hauteur d’épaule. Ce chien de race, de taille petite à moyenne et au corps compact, est élevé comme chien de compagnie dans les tailles suivantes :
Le poil dense et double de l’Alaskan Klee Kai se compose d’un sous-poil doux et chaud recouvert par un poil de couverture plus grossier. La plupart des chiens de cette race ont un poil court. Leur robe bicolore peut être rousse et blanche, noire et blanche ou grise et blanche. Les animaux blancs unis ne sont pas souhaités. La tête cunéiforme de ce chien de race présente un masque qui se détache nettement du fond blanc.
Outre son petit gabarit, deux autres caractéristiques permettent de distinguer l’Alaskan Klee Kai du Husky : ses oreilles dressées, relativement grandes par rapport à la forme de sa tête, et sa taille haute. L’ensemble de son corps est musclé, bien proportionné et légèrement plus long que haut.
Les yeux en amande de l’Alaskan Klee Kai peuvent être de n’importe quelle couleur. Les yeux vairons (« Odd-Eyed ») existent également. La queue bien fournie de ce chien est portée de préférence en boucle et tombe vers le milieu du dos ou sur les côtés du corps. Sa mâchoire en ciseaux est dotée de dents fortes et blanches.
Il ne faut pas confondre l’Alaskan Klee Kai avec le chien croisé Pomsky. On dit en effet aussi de ce dernier qu’il s’agit d’un husky en version miniature. Certaines associations d’éleveurs considèrent cependant l’Alaskan Kee Kai comme une race à part entière, alors que le Pomsky fait partie de ce que l’on appelle les « Designer dogs » et est issu du croisement entre le Spitz nain et le Husky de Sibérie.
L’Alaskan Klee Kai est un chien vif plein d’énergie. S’il peut se dépenser à sa guise à l’air libre et si son maître l’occupe suffisamment, il se montrera affectueux et sous son meilleur jour à la maison.
Attention, cependant : un chien sous-exploité peut paraître nerveux ou tendu et faire preuve d’une certaine rage destructrice.
Cette race est considérée comme intelligente, adaptable, désireuse d’apprendre, et elle aime particulièrement faire plaisir à son maître ou à sa maîtresse.
Ces caractéristiques facilitent grandement l’éducation de l’Alaskan Klee Kai, qui est également à la portée des maîtres novices motivés. Avec cet animal attentif, vous obtiendrez les meilleurs résultats en faisant preuve de douceur, de cohérence et en recourant au renforcement positif.
L’Alaskan Klee Kai, à la fois curieux et fidèle, peut en principe être élevé comme chien de famille. Il ne doit en revanche pas être laissé seul avec de jeunes enfants, car il peut réagir violemment aux contacts brutaux.
Il vaut également mieux éviter de l’héberger sous le même toit que des animaux domestiques plus petits que lui. Compte tenu de son instinct de chasse prononcé, il pourrait considérer les chats ou les lapins et les cochons d’Inde comme des proies. Pour qu’une cohabitation soit envisageable et se passe bien, l’AKK doit avoir été habitué à leur présence depuis son plus jeune âge.
Un Alaskan Klee Kai bien socialisé est généralement très sociable et peut a priori être élevé sans problème comme deuxième ou troisième chien.
Comme cet animal vigilant se montre méfiant envers les étrangers, il est possible de l’employer comme chien de garde. Il aboie de temps à autre et attire également l’attention en émettant d’autres bruits tels que des jappements et des gémissements.
Contrairement à ses cousins plus grands, l’Alaskan Klee Kai peut très bien vivre en appartement, à condition qu’il fasse suffisamment d’exercice à l’air libre. S’il dispose d’un jardin, ce dernier doit être clôturé de manière à empêcher toute tentative d’évasion. Lorsque l’Alaskan Klee Kai découvre une proie potentielle, rien ou presque ne peut en effet plus l’arrêter. C’est la raison pour laquelle, lorsque vous êtes en promenade, vous ne pouvez retirer sa laisse à ce petit chasseur que si le rappel fonctionne parfaitement.
Un chien fougueux et intelligent comme l’AKK a besoin d’être stimulé physiquement et mentalement. Des sports canins comme l’agility, l’obédience et le dock diving lui permettront de se dépenser à cœur joie.
Bon à savoir : même s’il a des chiens de traîneau pour ancêtres, l’Alaskan Klee Kai n’est que partiellement adapté aux sports canins de traction en raison de sa petite taille. Ce chien américain sportif apprécie en revanche grandement les longues promenades, les jeux de rapport variés et le travail de pistage.
Le poil court de l’Alaskan Klee Kai est relativement facile à entretenir. Cependant, la présence du sous-poil nécessite de brosser votre animal régulièrement, surtout en période de mue, afin d’éliminer les poils morts. Il n’est généralement pas nécessaire de laver ce chien actif.
En matière de nourriture, cet animal ne fait pas la fine bouche. Il n’est pas non plus sujet aux intolérances alimentaires ni à l’obésité. Peu importe que vous optiez pour de la nourriture humide, des croquettes ou de la nourriture BARF : l’important est de mettre dans sa gamelle des aliments de première qualité. Pour bien calculer la taille des portions, il faut tenir compte de l’âge, du poids et du niveau d’activité de votre protégé.
En principe, cette race de chien est robuste et saine, mais l’AKK n’est élevé de manière contrôlée que depuis une trentaine d’années. L’état des connaissances sur d’éventuelles maladies héréditaires n’est de ce fait pas très avancé.
Parmi les problèmes de santé occasionnels, des maladies de foie et du cœur, des troubles de la thyroïde, des luxations de la rotule et la cataracte ont été rapportés. Le déficit en facteur VII, un trouble congénital de la coagulation sanguine, affecte également de temps à autre cette race.
L’Alaskan Klee Kai peut vivre jusqu’à 14 ans environ.
L’Américaine Linda S. Spurlin est considérée comme la fondatrice de cette race de chien. Au début des années 1970, elle a commencé à croiser différentes races de chiens en Alaska afin de créer un petit chien de compagnie ayant l’apparence d’un husky.
En plus de l’Alaskan Husky et du Husky de Sibérie, l’Esquimau américain et le Schipperke belge ont également été employés dans le cadre de ce projet. Contrairement à ses cousins nordiques, l’AKK n’est pas un chien de travail, mais sert de fidèle compagnon aux personnes célibataires, aux couples et aux familles.
Aux États-Unis, cette race de chien est désormais bien établie et également reconnue par différentes associations telles que l’United Kennel Club (UKC) et l’American Rare Breed Association (ARBA). À ce jour, elle n’a toutefois pas encore obtenu de reconnaissance officielle de la part de la FCI, la Fédération Cynologique Internationale.
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Jusqu’à présent, l’Alaskan Klee Kai est plutôt rare en Europe. Il peut donc être difficile de trouver un élevage en France digne de confiance qui suit les normes établies par les associations d’élevage américaines.
Si vous souhaitez faire l’acquisition d’un AKK, le mieux est de consulter les annonces de vente de portées publiées par les éleveurs et de manifester votre intérêt sans trop tarder. Compte tenu du faible nombre de portées, le prix d’un chiot de pure race en bonne santé peut être assez élevé. Il se situe généralement entre 1000 et 4000 euros.
On ne s’ennuie pas une seule minute avec un Alaskan Klee Kai ! Cet animal espiègle et joueur est (presque) toujours prêt à s’amuser. Ce chien a beau être relativement petit, son besoin d’exercice reste très prononcé. Si vous êtes à la recherche d’un compagnon plutôt facile à vivre et casanier, vous feriez donc mieux de vous tourner vers une autre race de chien.
| Particularités : | Chien de compagnie originaire d’Alaska, dont l’apparence rappelle celle d’un husky. Cette race n’est pas reconnue par la FCI. |
| Caractère : | Tempérament affirmé, vigilant, intelligent, vif. |
| Hauteur au garrot : | Toy : jusqu’à 33 cm ; Miniature : 33 à 38 cm ; Standard: 38 à 42 cm |
| Poids : | Toy : jusqu’à 4,3 kg ; Miniature : jusqu’à 7 kg ; Standard : jusqu’à 10 kg |
| Poil : | Généralement court, avec un sous-poil abondant |
| Couleurs de la robe : | Bicolore roux-blanc, noir-blanc ou gris-blanc |
| Entretien du poil : | Facile |
| Exercice en plein air : | Besoin élevé |
| Chien pour débutants : | Plutôt oui |
| Aboiement : | Aboie occasionnellement |
| Espérance de vie : | 14 ans env. |
| Maladies typiques : | Maladies du foie ou du cœur, troubles de la thyroïde, luxations de la rotule, cataracte |
| Prix : | 1 000-4 000 euros env. |
| Origine : | États-Unis |
« Une vie sans chiot est possible, mais dénuée de sens », disait l’artiste Loriot. Je suis entièrement d’accord avec lui, et j’ajouterai même : « Tout comme une vie sans cheval, chat et lapin ! ». Les petits et grands animaux me passionnent, et j’ai la chance de pouvoir écrire à leur sujet en tant qu’auteur freelance. Avec mes articles, je cherche à sensibiliser les lecteurs à la condition animale et à donner des conseils utiles aux amoureux des animaux.
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